Bonjour les petits gars.

Vous l’avez certainement compris avec l’article qu’on avait fait y’a quelque temps sur les dessins animés qui avaient de poils sur le torse, on est assez fan de Dragon Ball Z ici.

Combats épiques, du drame, de la trahison, Sangohan ado qui possède une classe folle, tout est bon dans les mangas Dragon Ball Z, et la série animée te balançait en plus des musiques géniales. Difficile de pas tomber dans la case gros fanboy quand quelque chose est aussi bon.

Imaginez donc un peu la joie qui pouvait envahir nos petits corps quand on a su y’a deux ans que Toriyama avait décidé de rempiler pour une suite à DBZ. Oui, DBGT était une catastrophe critique, mais le patron n’était pas sur le projet et les petits gars responsables ont probablement pris un énorme coup de pied au cul depuis. On ne pouvait qu’être optimiste.

Deux ans et 4 Arcs sont passés depuis l’annonce, le temps de faire une première analyse. DBS: une série bof mais regardable ? J’explique tout.

ULTRA MEGA GIGA SUPER SAIYAN
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On le sait depuis le film de 2013 Battle of the Gods (inclut depuis dans la temporalité de DBS), Sangoku a la capacité de dépasser le stade de Saiyan 3 et peut devenir, attention, un Saiyan Divin. L’idée fait quand même sourire parce que, bon ok, les Saiyans sont spéciaux mais ils sont quand même capable d’atteindre l’aura des dieux grâce au Kung Fu.

Même si Dragon Ball a oublié ce qu’est le réalisme depuis que Taopaïpaï volait grâce à une bûche qu’il jetait super fort, c’est quand même difficilement acceptable et appréciable de voir un dépassement de la condition humaine aussi fou. Ce qui est encore plus fou, c’est qu’il y a des strates successives dans cette transformation et que Sangoku et Végéta ont dépassé l’étape de divin et continuent progressivement de s’approcher du niveau des dieux de la Destruction. Goku en est d’ailleurs actuellement à un point tellement avancé que des fans se menacent de mort dans des arguments sur internet (des jeunes qui ont que ça à foutre, je vous rassure).

Peu de choses font sens dans cette idée et on se demande comment un tel déchaînement de puissance est tenable alors que Saiyan 3 pompait une énergie folle, difficilement tenable par Goku vivant. On est d’accord que la franchise ne se tient pas sur le réalisme, mais après tout, dépasser le stade de Super Saiyan, qui était censé être le pique ultime (la série devait se terminer après l’arc de Freezer), c’était déjà défier la logique de pas mal de trucs.

Gros point d’interrogation également pour la transformation « Saiyan enragé », qui n’a absolument aucun putain de sens mais qui est censée te rendre balèze.

Pas fan mais pourquoi pas.

LES DIFFÉRENTS UNIVERS ET LES NOUVEAUX PERSOS
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On l’apprend à la suite des deux arcs tirés des films (Battle of the Gods et Résurrection de F’), Sangoku et co ne sont qu’un univers parmi d’autres et auraient également un univers jumelé, identique au leur à quelques exceptions. L’occasion pour nous spectateurs de rencontrer de nouveaux persos, pas tous cool (à débattre), assez proches de ce qu’on connait déjà avec des subtilités. Soit.

Dans le cool, alors qu’un OAV précédent nous sortait un petit frère de Vegeta de nulle part, on est face a quelque chose de sympa avec par exemple les Saiyans de l’Univers 6, jumelé a celui de Goku.
Ceux de « notre univers » étaient des gros enculés notoires tandis que ceux du 6 œuvrent pour la paix, n’ont jamais eu leur planète originelle détruite et sont relativement sympas. On découvre des tenues traditionnelles anciennes, ce qui ajoute une strate supplémentaire à notre connaissance de la culture Saiyan et donne un peu plus de profondeur à Végéta, seul Saiyan en vie à avoir vécu sur la planète guerrière et intéressé par l’idée que ses pairs sont en vie quelque part. Nostalgique ou simplement envie de reprendre une place de prince ? On ne connait pas vraiment ses intentions et c’est ce qui est sympa.

Beerus est aussi une bonne surprise. Très puissant, il pourrait juste péter un câble à n’importe quel moment et tout démolir, mais il zone avec les humains parce qu’il kiffe leur bouffe. Pas vraiment gentil, pas vraiment méchant, assez drôle, son design est classe et sa relation avec son frère de l’Univers 6 montre quelques subtilités agréables. Peut-être mon perso préféré parmi les nouveaux arrivants.
On peut aussi citer Hit, qui a un style de combat intéressant même si le design du perso est a chier, et Jiren, encore frais mais qui semble cacher quelques trucs stylés.

Mon gros stop, c’est Black Goku. L’idée d’un Goku maléfique (même si ce n’est pas si simple que ça) ça me fait penser aux scénarii de merde quand les auteurs n’ont généralement plus d’idées. Dans K-2000, t’avais KITT (la voiture gentille) contre KARR, Superman a Bizarro, Flash a Reverse Flash, et maintenant Goku a son versus miroir. Difficile d’en parler sans spoiler mais honnêtement cet Arc la, c’est de la grosse merde à beaucoup de niveaux.

L’UTILISATION DES ORIGINAUXxsrwtqj

Si y’a un gros plus à signaler dans DBS, c’est l’utilisation des personnages de DBZ dans la série. On aurait pu croire qu’avec un tel déballage de puissance, on aurait encore plus laisser derrière les personnages des deux premières séries, mais la série confirme avec le temps la place, l’importance et les atouts des anciens.

D’accord, Krilin est pas ultra balèze mais il s’avère qu’il est loin d’être con et se montre utile, Piccolo est toujours un génie dans la compréhension de ses ennemis etc. L’Arc Survie se montre extrêmement intéressant, intense et fait briller pas mal de nos vieux favoris et c’est très très bien comme ça.

DRAGON BALL FACE A L’ANIMATION MODERNE
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Un des trucs qui a le plus choqué les fans quand ils ont découvert Super, c’est les animations foireuses. Mal branlées pour la plupart, Dragon Ball Super souffre un peu des cadences infernales qu’imposent les studios japonais et les problèmes s’avèrent être trop visibles dans les premiers épisodes de la série. Evidemment, l’animation est loin d’être un exercice facile mais la on attend un stade assez violent.

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Les problèmes tendent à diminuer sur le temps, et Dragon Ball Super propose quelque chose de propre après un moment. Le style de combat qu’utilise la franchise s’inclue bien dans notre époque et les combats sont relativement intéressants. Je dis relativement parce que beaucoup de combats sont pas forcément inoubliables mais tout n’est pas a jeté, c’est encore une fois une question de goûts.

LES MUSIQUES

Nulles à chier. Suivant.

CONCLUSION

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Dragon Ball Super, c’est un putain de paradoxe.

T’as 90% de trucs moyens et franchement zappables mais les 10% de trucs qui restent sont vraiment VRAIMENT sympas. Il m’a fallu 118 épisodes (20 mins chacun) et 2 ans d’attente pour trouver enfin un épisode qui m’a retourné. C’est le seul qui a montré un semblant de génie tant dans l’écriture que des les enjeux entre persos, avec un sentiment qui te tient après qu’il soit fini.

Honnêtement stratosphérique et peut-être dû aux enjeux de l’Arc Survie qui est définitivement un des meilleurs Arc de l’univers Dragon Ball. Seulement voila, il faut manger trois chaudrons de trucs pas terribles pour y arriver. Un peu comme si quelqu’un regardait aujourd’hui Walking Dead et tombe enfin sur Negan et Lucille.

Dragon Ball Super en résumé, c’est bof, mais si t’as envie de retomber un peu dans l’univers sans trop te prendre la tête, ça ira. Si t’es le mec qui attends le génie à chaque épisode, crois moi il sera pas la avant un moment, mais tu seras récompensé. A toi de voir quel genre de spectateur t’es et si tu considères que t’as le droit de perdre du temps.

A bientôt.

Publié par Hooligan Sensible

Rédac-chef de ce bordel.

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