Salut les trouducs’
Il y a fort longtemps maintenant, j’ai établi une règle sur le site: « On parle de catch donc on ne parlera pas de la WWE » et j’avais accompagné cette déclaration seulement par un découpage précis des fameuses 3 heures d’antenne et de ce que cela pouvait inclure.
43 minutes de catch télévisuel édulcoré sur 3 heures et pas grand intérêt où que ce soit à part pour les fans peu regardants, ou de longue date, ou les gens de mauvaise foi (ou les connards). Je me rends compte aujourd’hui que j’ai laissé beaucoup de choses de côté lors de cette règle, et j’ai l’impression qu’il faudrait ajouter des éléments pour peut-être mieux comprendre mon dégoût et ma haine pour cette entreprise. Les hommes et femmes qui composent l’organigramme de la WWE sont souvent des salopards infinis, bourrés d’égos, des enculés notoires et des types qui tirent dans le dos des autres. Je te sens trépigner et tu veux des noms. Normal, faisons donc une liste des plus belles salopes de la compagnie.
1. Triple H
Comment faire une liste des salopes de la WWE sans évoquer le chef de la parade ? Y’en a beaucoup d’entre vous qui vont objecter pour des motifs sentimentaux. Bah oui, quand t’étais gamin et que tu voyais un gros monsieur musclé entrer sur du Motorhead, ça t’a forcément émoustillé et t’avais envie d’être ce gars la. A part si t’as laissé brûler ta conscience auparavant, crois moi qu’il faudrait être le pire des sans race pour kiffer ce type.
Triple H à un lourd passif de ce qui s’appelle la puterie backstage. Il faut comprendre une chose, il s’est marié, depuis une paire d’années maintenant, à la fille du grand patron de la WWE, Vince MacMahon, alors qu’il était encore un catcheur actif. Un statut bien particulier qui lui a souvent donné l’occasion de pouvoir donner son avis au grand patron sur le sujet et de profiter pour se glisser en tant que messie de la compagnie. A ce titre, il a réussi à couper les ailes de nombreux catcheurs, souvent plus talentueux que lui à coup de politique et de mots bien sentis dans un sport où le mérite devrait être une notion respectée.
Des types comme Booker T, avec un charisme et une aura stratosphérique qui plaisait au public en 2003, tellement populaire qu’il fallait qu’il soit dans la course au titre majeur et un match fut donc programmé contre Triple H à Wrestlemania. Afin de développer la confrontation et de rendre le match « impossible à manquer », des promos, des échanges la phrase ont lieu entre les participants avant la rencontre. L’exercice est maîtrisé par Triple H et il se permettra de dire des choses du genre « Des types comme toi ne peuvent pas être champions« , avec le passif de la WWE a ne pas donner la couronne suprême aux noirs de la compagnie, la phrase passe mal. Est-ce que Booker T devait être champion ? Le bon sens, et le public dit absolument mais le résultat fut tout autre et Triple H garda la couronne pour une raison inconnue.
Le match à Wrestlemania se terminera d’ailleurs par un séquence finale qui sera ouvertement irrespectueuse, avec un tombé final très lent, synonyme de faiblesse de l’adversaire.
La liste des noms est très longue, on peut citer Rob Van Dam, CM Punk, Sting et Zack Ryder parmi les personnes que Triple H à tenter d’enterrer et souvent pour des motifs à la con. Il a également un passif de fumier auprès des auteurs, qu’il terrorisera sciemment pour que les choses aillent dans son sens.
2. JBL

Un type qui est revenu sur le devant de la scène avec les derniers événement (on y reviendra) mais qui possédait déja un passé d’enculé notoire derrière le rideau de la WWE. Avec sa tronche d’alcoolique qui pourrait tout à fait renifler les slips usagés dans le bac à linge sale de la compagnie, JBL a pavé sa carrière avec des actes d’agressions et a utilisé sa position pour terroriser les catcheurs moins bien placés que lui (comme les Frères Hardys et bien d’autres).
Un de ses passe temps préférés, humilier les gens de la compagnie, comme l’arbitre Charles Robinson. JBL fut le chef de l’escouade des gens qui ont attaché Robinson nu sur une voiture électrique et jeté en plein milieu d’une arène, au milieu des employés de la compagnie. JBL menacera également l’arbitre de violence physique s’il ne transportait pas son alcool aux frontières et s’il ne le servait pas quand il le souhaitait dans l’avion qui transportait les lutteurs.
JBL sera également la tête de gondole de l’entreprise d’humiliation envers un des catcheurs de la compagnie, Chris Kanyon, un catcheur homosexuel, à cause de sa sexualité.
Des accusations que les plus sceptiques catégoriseront de difficile à confirmer mais les histoires ne font que s’enchaîner de la part des employés sur les méfaits de JBL.
L’ancien champion de la WWE se permettra même de tabasser légitimement un catcheur en direct, Blue Meanie, un comedy wrestler, lors d’un segment lors du mythique ECW One Night Stand. En cause ? « Des propos tenus sur Internet » et une solide envie d’en découdre avec un nouvel arrivant qui aime trop saucer ses plats.
Le résultat sera le suivant.
Parti puis revenu à la WWE en tant que commentateur, JBL est de nouveau sous le feu des projecteurs pour son attitude envers Mauro Ranallo, l’ancien commentateur du PRIDE.
Absent surprise des derniers événements de la WWE, Ranallo est sur le départ de la compagnie pour une dépression liée à ses troubles bipolaires. Des journalistes ont par la suite révélé que son co-commentateur, JBL, serait la cause de cette rechute suite à des insultes répétées mais aussi à des actes de menaces comme les proches de Ranallo ont révélé sur Twitter.
La WWE n’a toujours pas agit suite aux déclarations, alors qu’elle participe activement au programme « Be a Star » contre les agressions répétés en milieu scolaire, un problème majeur aux Etats-Unis tant dans les écoles que dans les milieux professionnels.
Une saine ambiance à la WWE donc !
Dans le prochain numéro: on expliquera comment la WWE considère les actions de charités comme des supers outils marketing, une nouvelle fois le pouvoir au service de l’égo, des producteurs à gueule de lapin misogyne et bien pensant, et des patrons distributeurs de stéroïdes.
Bisous.