Johnny, c’est probablement « le dernier rebelle« . Un type pété de thune, qui a fait sa fortune en copiant reprenant des morceaux américains que personne ne connaissait en France, capable de tout laisser derrière lui pour enfourcher sa bécane et rouler d’Est en Ouest des Etats-Unis avec ses potes loubards. Un type qui sent l’huile, la sueur et la testostérone.

Rambo, c’est un homme brisé par son passé dans les forces spéciales. Un type qui en a trop vu et qui doit passer au delà de la folie des hommes pour survivre. Dans Rambo 1, il tente simplement de rentrer visite à un de ses camarades d’armes, mais, à cause d’un flic un peu zélé qui l’emmerde copieusement, il change de plan et décide de retourner complètement son patelin. Un homme sensible, qu’il faut juste ne pas faire chier.

Au delà de la similitude de carrure, qui fait de Johnny un candidat direct au rôle de Rambo, beaucoup d’aspects de la personnalité du « Dernier Rebelle »  se retrouvent chez le Béret Vert, comme celui de la recherche de la paix intérieur. Lorsque Rambo se retire en Thaïlande et trouve la paix dans un monastère, Johnny lui va se ressourcer dans un lieu tout aussi sauvage et propice à la méditation: Saint-Barthélemy.
Deux retraites spirituelles qui ont données lieux à des fulgurances intemporelles: « Pour faire un couple, il faut être deux. » et « Claude François, il bossait dix fois plus que moi. Mais n’arrivait jamais à faire ce que je faisais. Ça le rendait fou. Jaloux. En désespoir de cause, il se tapait mes ex.«  (« Dans mes Yeux« )
Rambo lui en profitera pour développer l’art de la réplique un peu merdique des années 80.

Deux styles qui se rejoignent mais aussi deux idéaux similaires, car les deux personnages ont également développé un sens aigu de la haine envers l’injustice. La où Rambo colle trempe sur trempe aux sales types en tout genre, même de son « camp », Johnny lui aussi à son mot à dire dans le bottage de cul car, s’il n’était pas chanteur, il irait combattre Daech. C’est juste qu’il ne le fait pas tout de suite parce qu’il est pas encore fini sa tournée gala, avec comme point d’orgue Montluçon.

Rambo et Johnny ont des points communs évidents, mais est-ce que Johnny serait capable d’endosser un rôle comme celui de Rambo ? Faudrait pas le prendre pour une bleusaille ! Le rockeur est bercé par le monde de l’art et du spectacle depuis qu’il est enfant, et il est donc capable d’interpréter des rôles ténus, difficile émotionnellement (imiter Steven Seagal et sa straight face c’est pas simple), comme Costello dans Vengeance. Un « chef d’oeuvre » qui se résume avec ces quelques mots « Un père vient à Hong-Kong pour venger sa fille, victime de tueurs à gages. Sur son passeport est marqué « cuisinier ». 20 ans plus tôt, il était un tueur professionnel. »

Oui, Johnny était bel et bien taillé pour des rôles des années 80. La saga Rambo pourra s’en vouloir de ne pas avoir penser au seul être humain capable d’incarner le personnage à la perfection, ou peut-être avaient ils peur que le charisme de Johnny dépasse l’aura du personnage ?

La question reste en suspens, mais nous au Coin du Bourrin, on est persuadé que Johnny aurait fait un excellent Rambeault. LE DERNIER REBELLE PUTAIN.

 

 

Publié par Hooligan Sensible

Rédac-chef de ce bordel.

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